Les étirements dans le sport (running, cycling, yoga, danse, barre au sol, boxe, football, etc …) un sujet qui fait parler depuis toujours et dont les avis divergent.
Pour ou contre, avant ou après, pour éviter les courbatures ? Pour gagner en souplesse ? A chacun son avis, car au final il n’y a pas d’études scientifiques à l’appui.
Mais si pour étayer nos propos on se sur notre expérience, et surtout sur nos sensations ? Nos besoins ? Nos envies ? A court terme ? Voire même sur le long terme ?

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La Barre au sol c’est quoi ?

L’histoire de la barre au sol ? :

La barre au sol a vu le jour en 1937 grâce à Boris Kniassef, maitre de ballet entre autres, qui décide de monter sa propre école de Danse à Genève, et qui se voit contraint de ne pas pouvoir installer de barre horizontale au mur pour l’échauffement de ses cours de Danse classique. Echauffement qui se fait ainsi depuis la nuit des temps, et ce partout dans le monde. Un cours de Danse classique commence toujours par des exercices à la barre, ce qui permet de forger le corps, la bonne musculature, le bon placement, pour le travail demandé au centre ou dans les grands ballets classiques.
Monsieur Kniassef a alors eu l’idée de réadapter les exercices effectués depuis toujours à la barre, au sol (d’où le nom… Barre au sol !). Au lieu de trois appuis en base (les deux pieds et la main qui tient la barre), le corps se retrouve avec le sol comme support avec des appuis plus ample et plus franc (le dos, le ventre, le flanc, les fessiers).

Une nouvelle approche de la Barre au sol : La Barre au sol new origin :

Réservée en premier lieu aux danseur.se.s professionnel.le.s classiques, êtres humains ayant des capacités et des aptitudes hors normes , la Barre au sol classique avait pour objectif d’atteindre des extrêmes :
– Un en-dehors maximale, soit une rotation externe de hanche très prononcée permettant d’effectuer certaines figures codifiées de la Danse classique.
– Les écarts de jambes (les deux latéraux et le facial) permettant une ouverture de jambes créant une ligne parfaite entre les deux jambes soit perpendiculaire, soit verticale soit horizontale selon le placement du corps dans l’espace.
– Une souplesse du dos à la limite de la contorsion permettant les fameux cambrés.

Qui dit hors norme, dit pas adapté au plus grand nombre.
Ce n’est pas pour rien qu’il y a une sélection naturelle (des natures de corps physiologiquement plus à même de répondre à ces codifications de la Danse classique),aux entrées de l’Opéra de Paris.

Raison pour laquelle d’autres approches de la discipline de la Barre au sol ont été fondé.
Car au-delà des extrêmes et de l’esthétisme délibérément recherché, les exercices de Barre au sol renforce tout à chacun et ont de réels avantages pour les non-danseur.se.s.
Amélioration de la tenue de corps, solidification globale du corps, assouplissement, bien-être général.
De ce fait, des nuances ont été apporté par certain.e.s avec d’autres objectifs, tel est le cas de la Barre au sol new origin.
La Barre au sol new origin a pour objectif, non plus l’esthétisme mais le mieux-être.
Associée à des éléments de la Méthode Feldenkrais, aux techniques de respiration, au yoga, au fitness, et inspirée de l’enseignement de Peter Goss, la Barre au sol new origin est accessible à toutes et tous.
La devise correspondant à l’état d’esprit de la Barre au sol new origin : l’adaptation en fonction du corps et du vécu de chacun.e.

Qu’est-ce qu’un étirement ?
Quels sont les étirements dans un cours de Barre au sol new origin ?

Factuellement, un étirement c’est une opposition entre les deux extrémités d’un même muscle.
Il existe différents types d’étirements :
– Les étirements statiques : c’est-à-dire des propositions de postures durant lesquelles one ne bouge pas. On reste. On respire. On laisse faire le temps en conscience.
Dans cette catégorie il y a les étirements dit passifs, qui sont effectués au repos complet du corps.
Et les étirements dits actifs, où le muscle antagoniste à celui visé est en contraction musculaire.
Exemple plus concret : vous souhaitez étirer l’arrière de la cuisse.
Il y a la possibilité d’avoir un travail passif, où le muscle de l’avant de la cuisse est relâché, ou un travail actif où les quadriceps (muscles de l’avant de la cuisse) sont contractés.

– Les étirements dynamiques : que l’on peut assimiler au travail de mobilité. C’est-à-dire que l’on est en mouvement et on cherche de grandes amplitudes de mouvements.
Exemple concret de la vie quotidienne : au levé du lit le matin ou quand on sort d’une voiture après un long trajet !
En Barre au sol, il existe tout un tas d’exercices d’étirements dynamiques, le tout en conscience pour encore plus de bénéfices !

Quelques soit les étirements effectués ou proposés, un travail qualitatif du souffle, un respect de ses besoins, de ses envies, et de ses limites en conscience sont primordiaux.

Doit-on avoir des sensations particulières quand on s’étire ? Certain.e.s disent que ça fait mal, d’autres aiment ce ressentis, le tolère, l’accepte

Il s’avère que s’étirer apporte des sensations que certain.e.s adorent et que d’autres détestent !
Tout est aussi finalement une question d’intensité et de proportion et de ce pourquoi on s’étire.

Pourquoi s’étirer dans un cours de Barre au sol new origin ?

 Parce-que c’est naturel de s’étirer :

Les bienfaits des étirements sont controversés mais pourtant bien réel chez un grand nombre d’individu.
N’est-ce pas un automatisme dès le matin au réveil ? en sortant du lit ?
Ou en sortant d’un long trajet en voiture ? ou lorsque l’on reste longtemps dans une même position ?
Tel un besoin physiologique dans certaines situations, instinctivement le corps cherche à retrouver de sa longueur, à s’ouvrir là où il reste trop longtemps fléchi, genou, hanche, colonne vertébrale. (assis.e devant l’ordinateur ou au contraire debout toute la journée)
Pour ne pas se tasser, se raccourcir, se ratatiner.
Sans aller dans des extrêmes le corps ne demanderait-il pas qu’à profiter de ses capacités naturelles ?

S’étirer en cours de Barre au sol new origin pour se sentir bien, s’apaiser, s’ancrer :

Sans rentrer dans les détails anatomiques ou en en allant chercher des extrêmes (extrêmes amplitudes ou extrêmes intensités), s’étirer dans un cours de barre au sol, par exemple en étant allongé.e sur le dos, avec une jambe en haut soutenue à l’aide d’un élastique sur le talon, en statique. Notre tête et notre bassin s’ancrent, les muscles du dos retrouvent naturellement un peu de moelleux, le souffle s’allonge, nous faisons mine de rien circuler l’énergie, et optimisons entre autres le retour veineux. Avec toujours le respect du corps de chacun, ce n’est pas ici la hauteur de la jambe qui est recherché, mais avant tout la longueur,( en prenant toujours en considération la chaine postérieur globale, étirer une jambe, oui, au détriment de la colonne vertébrale, jamais.) Aller ouvrir notamment une zone toujours fléchi si je ne m’abuse : les genoux. Trouver de l’ouverture, en respectant ses articulations et ses sensations. Choisir le bon dosage pour sentir le travail sans se braquer, ou aller trop loin, trop vite.
C’est véridique en réallongeant la jambe travaillé au sol, une sensation puissante d’ancrage et d’extrême détente se constate. On observe alors un décalage droite/gauche étonnant. Ancrage imminent de la totalité du corps une fois la deuxième jambe étirée !

S’étirer en cours de Barre au sol new origin pour plus d’aisance, de mobilité au quotidien et sur le long terme :

Qu’on le veuille ou non nos quotidiens ont tendance à nous affaissées, non ? Que ce soit de par nos obligations (travailler devant un ordinateur toute la journée/être debout toute la journée), par la fatigue, par le manque de tonicité (sans activité physique le corps à tendance à se ramollir et tient ainsi de moins en moins bien le squelette), conclusion, on se tasse !
Et plus on se tasse et plus nous créons des zones de fermetures.
Alors si le fait de s’étirer de façon dynamique donc en mouvement, ne serait que monter ses bras à côtés des oreilles, sentir sa cage s’éloigner de son bassin, sentir sa cage thoracique qui s’ouvre , ou bouger son bassin en petit cercle allongé tranquillement sur le dos faisait sauter des verroux que l’on se crée soi-même par simple manque de mouvement ?
Le corps deviendrait plus mobile, plus moelleux au moindre mouvement, plus confortable, aussi bien au niveau articulaire que musculaire.
Explorer les possibilités qu’offre notre corps, une fois de plus sans forcer ou chercher un quelconque esthétisme ou forme (pourquoi le grand écart fascine tant ? N’est-ce finalement pas parce-qu-il n’est pas accessible à toutes et tous tout de suite, ici et maintenant ?!! Autre sujet !) procure un agréable confort au quotidien et encore plus sur le long terme.
Pour vulgariser le tout, bouger fait du bien, ouvrir les espaces qui se sont fermés par le poids de la vie invite à de nouvelles perspectives. Bougeons, activons, ne cristallisons pas nos émotions, notre corps nous dira merci ! Mieux-être assuré !

S’étirer en cours de Barre au sol new origin pour plus de confort dans les exercices qui mixent renforcement musculaire et allongement :

Dans les cours de Barre au sol de façon général, ou de Danse ou de Yoga, les étirements servent à effectuer les exercices globaux avec beaucoup plus de confort. Beaucoup d’exercices demandent une tonicité musculaire mais aussi une certaine souplesse (une fois de plus sans parler d’extrême !).
Allonger sur le dos, comment arriver à tendre ses deux jambes vers le plafond pour faire des demi-pointes/pointes demi-pointes/flex) si il n’y a pas l’étirement nécessaire de la chaine postérieur et particulièrement des ischios-jambiers (muscles de l’arrière des cuisses).
Certain.e.s ont naturellement (oui la nature est injuste !)les jambes à 90 degrés, je dirais même avec très peu d’effort, là ou d’autres sont en grandes difficultés. L’arrière des cuisses tirent, et la gravité emmène leurs jambes encore plus basses, ce qui devient de plus en plus difficile pour les abdominaux et encore plus pour le dos qui peut trinquer !
Trouver l’allongement nécessaire permet ensuite de pouvoir se concentrer sur les autres éléments de l’exercice sans prendre de mauvaises tensions, et surtout sans se blesser. On ne va pas en cours pour s’abimer, autrement je vous invite à rester chez vous ou à changer de professeur.e !
En barre au sol, trouver la synergie, l’équilibre entre force et allongement est un véritable cheval de bataille !

S’étirer en cours de Barre au sol new origin pour trouver l’équilibre dans le corps quand on a une pratique sportive intense :

A chaque sport son physique non ? Musculature du haut du corps plus developpé que celles du bas ou inversement. Chaque sport a une manière bien précise d’utiliser et de développer ses muscles. Souci d’endurance ? (Course à pied ? athlétisme ? Basket ? Tennis ? Danse ?) De puissance ? Dans les jambes ? (Football ?) Dans les bras ? (Boxe ? natation ?)
Peu importe le sport, à haut niveau, ou à grande fréquence, quand les contractions musculaires sont répétitives et intensives, le corps peut se figer au point de ne plus pouvoir lever les bras pour enfiler un t-shirt !
En complément de pratiques particulièrement focus puissance musculaire, offrir l’opportunité au corps d’aller s’étirer, de faire en sorte que les muscles sursollicités toujours dans le même sens et de la même façon puissent retrouver de leurs longueurs et ne surtout pas perdre leurs mobilités est important.
Pour un.e boxeur.se qui va avoir une posture qui l’emmène dans un dos rond, chercher à étirer la chaine antérieur permettra de ne pas rigidifier son corps dans cette posture de défense et d’attaque dû au besoin de ce sport. Les bras set les jambes sont très souvent fléchis, chercher à allonger ses bras et ses jambes sans extrémités aucune, assouplira le corps.
S’étirer avec les propositions d’un cours de barre au sol optimisera sa mobilité générale et créera un vrai plus aussi dans sa pratique, plus puissant.e, plus mobile, plus d’aisance pour plus de manière de s’adapter et de bouger sur le ring et en dehors.
Pour un.e danseur.se : les étirements dans l’échauffement favorisa la mobilité, le confort et la dextérité dans sa danse. Les étirements après avoir répété une chorégraphie longtemps ou performer pour un ou plusieurs spectacles la même journée, en sollicitant les mêmes muscles de la même manière, favorisera, associer à de la respiration et de la détente à une meilleure récupération. Les muscles seront très certainement fatigués, mais moins de crispation et de contractures le lendemain et sur le long terme.
Pour un.e coureur.se ou un.e cycliste : la flexion des articulations des membres inférieurs, hanches, genoux, chevilles, avec une flexion du buste (plus franche pour le.a cycliste)peut enfermer le corps dans ses contractions musculaires répétitives.
Proposer au corps des mouvements de redressement voire d’ouverture, allonger les jambes, ainsi que toute la chaine antérieure (psoas bienvenu !) et envoyer l’information au système nerveux de ne pas rester figer comme tel mais que d’autres possibilités sont envisageable créera une harmonie pour le corps et favorisera une tenue de corps verticale et plus globale.

Cours de Barre au sol new origin à Paris avec Céline Taranto

Céline Taranto, danseuse de formation multi-blessée a dû se tourner vers d’autres méthodes que la Danse pour pouvoir continuer à se mouvoir et conserver au maximum sa mobilité malgré les blessures à répétition, les contractures et les inflammations de plus en plus paralysantes, tant pour le corps que pour la tête. Arrêter complètement ? Impossible. S’adapter ? Foutrement !
Telle une évidence, une nécessité sans appel, sa discipline est née naturellement de son expérience personnelle, de ses blessures, de ce besoin de bouger malgré tout, de devoir continuer, de ses interrogations et de ceux de ses nombreux élèves.
Tonicité certes, mais aussi détente, respiration en coordination avec le mouvement, allongement plus que tiraillement, placement plus que hauteur, respect de l’anatomie plus que du passage en force ou de l’obsession à atteindre une forme, organicité, gainages revisités, ajout de nombreux accessoires (bolsters, brique, sangles, elastibands, lestes…).
Construite de sorte à ce que chacun.e puisse pratiquer et évoluer à son rythme et en fonction de ce qu’il souhaite, novice ou sportif de haut niveau, bléssé.e ou en pleine forme, pour se dépasser ou pour ralentir, les accessoires permettent plusieurs options. Utiliser un accessoire pour soulager ou au contraire pour intensifier, c’est le praticien qui choisit.

Plus de 10 ans d’enseignement, de recherche, d’apprentissage, de réadapation, d’ajustement toujours plus fin et plus subtil. En formation continue dans des instituts tel que l’institut Blandine Calais Germain, Madame Calais Germain étant LA spécialiste de l’anatomie pour le mouvement ou l’institut Bernadette de Gasquet, Madame de Gasquet étant docteure et LA spécialiste du périnée féminin.

Céline est en perpétuelle évolution, aucun cours ne se ressemble.

Son cheval de bataille : le respect de l’anatomie et l’adaptation en fonction du corps et le vécu de chacun.e.

Son dicton : LA PRIORITE C’EST VOUS.

L’origine et l’objectif de sa barre au sol : le mieux-être pour tous.

Quand pratiquer la barre au sol new origin? :

lundi 12h30 / mardi 12h30 / jeudi 11h

Où ? :

STUDIO METHODE TARANTO & CO
187 rue du temple
75003 Paris